
Bonjour à toutes et tous,
Je vous retrouve après un instant suspendu permis par les jolis mots que vous m'avez confiés cette semaine : Ecosse - glacial - dictature - obscur - illumination - wifi.
Tous ces mots étaient une invitation à la déconnexion, à laquelle j'ai répondu présente.
J'ai aimé me plonger un instant dans l'ambiance de l'Ecosse, sa nature brute, son froid qui nous saisit et nous rend à nous-mêmes, nous ravive.
Ce songe m'a ramenée à une lecture récente dont je dois vous parler tout bientôt et qui m'a profondément marquée.
Ce que m'inspire l'Ecosse en cet instant, c'est le besoin de se retrouver seule, au milieu de l'immensité d'une nature brute, intense, éternelle.
Je vous y invite donc, le temps d'un instant suspendu.
PS : Trois "farfadettes" faisant l'école buissonnière aujourd'hui faute de maître, l'écriture de la solitude ne fut pas immersive bien longtemps, il m'a fallut aller à l'essentiel.
Instant suspendu
Fermer les yeux, juste un instant,
Rêver un peu, prendre le temps,
Et dans un souffle, partir au loin,
Du quotidien, lâcher la main.
Laisser les embruns m'emporter,
Le vent glacial me réveiller,
Me sentir à nouveau en vie,
Sans les réseaux, et sans wifi.
Plus que jamais, être connectée,
A la nature, l'éternité,
La dictature du "tout, tout l'temps",
Prend enfin fin, ici, maintenant.
M'abreuver de l'horizon,
Me sentir seule, pour de bon.
A perte de vue, l'immensité,
Au milieu, m'y retrouver.
Et bien qu'obscur soit le ciel,
D'illuminations, il étincelle,
De l'Ecosse, toute la beauté,
Reste brute, dépouillée.
Rouvrir les yeux, à présent,
Retenir le rêve, un instant,
Et dans un souffle, se décider ...
Mon quotidien ... le chambouler !
Lydie Lempereur
Merci pour votre fidélité et votre lecture.
Je vous attends en commentaires.
Magnifique. Une deconnexion d'un court instant,Flash back sur un roman "l'ile aux oiseaux "de Peter May qui se passe sur l'ile Lewis en Ecosse et par ton poême si communicatif tu as su me replonger dans cette ambiance si sauvage de l'Ecosse