
Je vous retrouve à nouveau pour le poème du défi du mardi.
Cette semaine, j'y ai ajouté une variante en vous demandant quel type de poème vous souhaitiez lire parmi trois propositions :
un poème en prose, un poème en rimes ou un poème sans rimes.
C'est la dernière option qui a recueilli le plus de votes, ainsi le poème d'aujourd'hui sera un poème sans rimes.
Vous avez été nombreux à participer et voici les mots que vous m'avez confiés :
violence - monument - puzzle - République - paysage - rayonne - azur - lymphe - papillon - été - cigale - plénitude -plaisanteries - séjour
Le terme "République", accompagné de "monument" m'a conduite dans un paysage parisien. Je me suis mise dans la peau d'un promeneur, touriste d'un Paris ensoleillé, vidé de son fourmillement de travailleurs, propice à la flânerie.
J'ai couché plusieurs lignes sur le papier, mais mon texte et moi n'arrivions pas à nous accorder et à nous plaire. J'ai donc laissé cette première idée de côté.
Abandonnant ainsi deux autres textes, j'ai fini par accepter ce qui semblait évident pour un 14 juillet, lorsque l'on a dans sa besace le mot "République", à savoir parler tout simplement du 14 juillet. Pourquoi était-ce si compliqué ?
Eh bien, il se trouve que ce jour-ci est précisément le jour de mon anniversaire. Ainsi, parler de ce jour de fête nationale c'était aussi y mettre un peu (beaucoup?) de moi, sans trahir l'histoire qui le fit fête.
Le mot "violence" prenait tout son sens, tout comme chacun des autres mots de la liste.
Je me suis donc tout simplement laissée porter.
Faute de temps pour écrire ce post en bonne et due forme, et ce afin de profiter de cette journée particulière, j'ai posté le poème manuscrit hier en story sur Instagram et Facebook, vous faisant patienter ici encore un peu.
Cependant, le voici :
14 juillet
Renvoyée à hier,
La violence sans mots,
D'un monument détruit,
Puzzle éparpillé,
Aux pièces égarées.
En ce jour de fête,
Où vibre la République,
Le paysage rayonne,
D'un azur différent.
Mon esprit vagabond,
Lymphe de mes tourments,
Envolés. Chrysalide éclatée,
S'envole le papillon.
L'été,
Même loin des cigales,
Réchauffe autant le cœur,
Que le corps assoupi. Plénitude.
Et lorsqu'à son zénith,
Hélios triomphant,
Convie à ses côtés,
Notos à déjeuner,
De leurs plaisanteries,
Autour d'un verre de trop,
Je reçois le souffle
Qui berce mon bonheur.
Que cette exaltation
Prolonge à tout jamais
Son séjour en mon sein.
Lydie Lempereur
Je vous remercie pour votre lecture, votre fidélité et vous attends en commentaires.
N'oubliez pas le petit cœur si le poème vous a plu.
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