
Bonjour à toutes et tous,
Je vous retrouve à nouveau aujourd'hui pour le poème du défi du mardi !
J'ai du avancer la collecte de mots cette semaine, perturbant notre rendez-vous hebdomadaire que certains ont donc manqué, j'en suis désolée. Mais nulle inquiétude, la semaine prochaine, on reprend nos bonnes habitudes !
D'autant que, si vous me suivez aussi sur Instagram et Facebook, vous aurez compris que ce décalage aura été inutile, puisque mon emploi du temps a été chamboulé par "celuidontonneprononcepluslenom" mais qui visiblement sévit toujours ! #lecovidesttoujourslàprenezsoindevous
Quoiqu'il en soit, ne nous laissons pas perturber davantage et allons-y !
Les mots que vous m'avez gentiment transmis (jeu de mot douteux, je sais, mais j'ai droit, car oui, cette semaine, vu ma poisse, tout m'est permis !) :
partitions, perdurer, abandon, homard, bonheur, racines, vagabond, géranium, arc-en-ciel, plénitude.
Cette liste fredonne l'été et le bonheur. Elle est un souffle de soleil qui a illuminé mon mardi contrarié.
Mais elle m'a aussi mis une pression d'enfer ! Avec de si jolis mots, je ne pouvais pas prendre le risque de vous décevoir ! Alors, je l'avoue, j'ai eu un blocage ... Oui, oui, un vrai, la page blanche, l'esprit qui s'échappe et qui fuit.
Mon esprit était happé par le homard.
Car si pour tout un chacun le homard est ce mignon crustacé, délicieux m'a t-on dit mais surtout, un chouille menacé (il faut quand même le dire ici ! Prenez soin de lui !), pour moi il est ceci :

Phoebe (de Friends, pour ceux qui ne connaîtraient pas - anhhhhh !) expliquant qu'
"on peut voir les vieux couples de homards se promener en se tenant les pinces"
et qualifiant ainsi Ross de homard de Rachel.
Alors, j'ai bien longtemps pensé à écrire un poème sur le homard qui partage ma vie, accroché ou non à ma pince, et avec qui les mots "bonheur", "plénitude", "racines", "arc-en-ciel", "géranium", "partitions", "abandon", "perdurer" semblent parfaitement s'accorder lorsque mon esprit "vagabond", le retrouve par la pensée.
Mais voilà, ça ne venait pas. J'avais peur que la référence à Friends ne parle pas assez et se trouve contrariée.
Ce qui est pourtant assez parlant c'est que, définitivement, ce personnage de Phoebe me poursuit !
Adolescente, c'était mon surnom avec mes copines. Je me souviens d'une soirée déguisée où j'avais d'ailleurs revêtue le look de mon double télévisé !
Et bien plus tard, dans ma vie de jeune adulte, sans lien avec mes amies de jeunesse, ce surnom m'est revenu, de la part d'autres amies qui ne me connaissaient pourtant pas en tant que "Phoebe".
Alors, comment dois-je l'interpréter ?
Je suis un brin fêlée,
Souvent enjouée, c'est vrai !
Un peu à part, dans un monde qui étincelle
Malgré les jours d'intérieures querelles.
Ou alors est-ce ma douce voix qui grésille
Aux oreilles peu mélomanes
Qui ne comprennent pas son charme.
Ou bien encore, est ce la poésie,
Des textes que j'écris,
Comme ceux que nous chante Phoebe.
Il y a peut-être un peu de tout ça,
Du bonheur et de la joie,
Qui couvrent bien les humeurs et les tracas.
Alors, le poème, le voilà :
Le homard a tout compris
Le homard dans l'océan
Se moque bien du mauvais temps,
Si j'en pince un peu pour lui,
C'est parce qu'il a tout compris !
Le bonheur ne se trouve pas,
Dans le ciel et son climat,
Mais bien dans les profondeurs,
De notre for intérieur.
Dans nos esprits vagabonds,
Qui sillonnent les saisons,
Entre emprise et abandon,
Lâcher prise et perfection.
Dans nos yeux émerveillés,
Sur nos lèvres restées bouche bée,
Qui font perdurer les heures,
Des géraniums en couleurs.
Il arrive qu'il perde ses feuilles,
Que notre joie soit en deuil,
Mais ses racines sont profondes,
Et ainsi renaît le monde.
Dans la foule, la solitude,
Chacun trouve sa plénitude,
Les partitions sont nombreuses,
Pour mener une vie heureuse.
Si un jour, tu es sous l'eau,
Cherche encore ce qui est beau,
Ce peut être tout petit,
Mais du plancton vient la vie.
Il existe dans l'océan,
Des poissons luminescents,
Bien qu'ils n'aient pas de lumière,
C'est bien par eux qu'ils s'éclairent.
Si le sable, d'étoiles, scintille,
Ce n'est pas parce qu'il brille,
Mais bien parce qu'il réfléchit,
La lumière, même dans la nuit.
Y'a toujours une éclaircie,
Un rayon, même tout petit,
Laisse le fendre les nuages,
Et dissiper tes orages.
Alors quand les jours de pluie,
Viennent d'un coup, tout rendre gris,
Souviens-toi : c'est grâce à elle,
Qu'on connaît les arcs-en-ciel.
Lydie Lempereur
Merci pour votre lecture. <3
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Et d'avance, un grand merci !
Poème encore une fois touchant et vrai. Merci ☺️
Emilie.
Des symboliques profondes et merveilleuses tu m'as de nouveau touchée en plein coeur. Diane